Projets Actuels 

 

 

Mise en scène

de

 

 

‘RESTEZ… JE PARS’

 

 

 

poème scénique

 de

 

Elisabeth Boshandrey

 

                                                                                                           

                                                                                                                                                                          (Extraits choisis)

 

                                                             

 

 

 

 

 


Avec, à ce stade du travail :

 

 

Magathe Diop dans le rôle de l’Homme.

Capucine de Sachy dans le rôle de l’Esclave.

Catherine Grajewski dans le rôle de la Femme texte.

Junko Murakami dans le rôle de la Femme geste.   

Claire Ruppli dans le rôle de la Femme chant.

??? Vladimir Siliamov ???? l’accordéoniste.

Patricia Barberan dans le rôle de l’Argent et à la mise en scène.

Patrice Laval à la création des costumes et décors.

 

 

(Cliquez sur les noms pour accès CV)

 

           

 

 

 

 

 


L’état d’esprit :

 

 

Un travail à la façon  tragédie : peu de mouvements, beaucoup de « face public », accent mis sur la musicalité et le tempo des mots.

Une évocation du  chœur antique : voix chantées,  voix parlées, canons,  polyphonies, effets vocaux… chorégraphie permanente du groupe sur scène.

Un  soupçon de théâtre contemporain : priorité donnée au rythme et à la sonorité de ce qui se dit, par rapport au signifié. Un sens nouveau et ses émotions

propres se recréant de par la présence des corps ,de leurs interactions, et de leur « lâcher prise » pour ne se laisser qu’être canal neutre de la transmission .

Un travail  énérgique, positif et sans pathos, à la manière de la chanson ‘Marcia baïla’ des Rita Mitsouko ou du film ‘Priscilla folle du désert’de l’Australien

Stéphan Elliott, où si dramatiques puissent être les faits,  toujours l’humour,  l’énergie,  et  l’intense vivacité de la soif de vivre, l’emportent et donnent le ton.

En fait un opéra- punk, un mélange de genres : théâtres, concerts, défilés de mode, vidéo clips, lieu d’une esthétique acoustique et visuelle: de l’audiovisuel !

Du  montage vidéo, avec des rushes bien vivants : Inventer une théâtralité dans un texte sans intrigue, essentiellement riche en « sensations » d’âme.

Tour du monde, éloge à la Nature et à sa force de Vie. Mondiale culpabilité devant l’incommensurable gâchis des ressources vitales.

 

 

 

 

 

 

 

 


L’administratif :

 

 

Deux  projets ‘Restez, je pars’et ‘Astéroïde productions’   l’impérieuse  nécessité de créer la structure d’accueil qui sera apte à nous produire.

Sous la forme d’une société ou d’une association ? Les démarches sont déjà en cours pour trouver la formule la plus adéquate à notre expension.

Les  aides de  sponsoring et  subventions font également partie de la recherche actuelle, tant dans les domaines public que privé, que du côté du pur mécénat .

Astéroïde , structure d’accueil de ce premier spectacle, tremplin à long terme d’une équipe regroupée autour de mes propres comédies (déjà testées en public).

 

Les Sociétes contactées : EDF ,  fondation EDF , partageant  notre engagement vis à vis du respect de l’environnement et des ressources de la

nature.Ainsi que le Groupe Benetton  pour le partage du même état d’esprit d’un tour du monde inter-racial  que celui des images de La Fabrica.

Mais également  La  Maison de  l’Amérique  Latine,  pour l’évocation de  larges  pans de son histoire : hispanisation, asservissement, seringueros…

Ainsi  que Télérama,  Nova,  Le Crédit Mutuel… S’agissant ici  des premières demandes effectuées,  sans aucune  garantie  quant aux réponses.

Seront toutes bienvenues les offres nouvelles, autant en matière de financement que de logistique: salles, attaché de presse, vente de la prestation.

Nous possédons ‘une énergie à revendre’  un texte riche de spiritualité et de sagesse à defendre et cherchons les moyens qui nous le permettront.

Un  seul  manque cruel  l’argent ,  nous empêche à ce jour, sans  aucune garantie de la  moindre rémunération, de poursuivre le travail amorcé.

Par avance ,   un   GRAND   MERCI   à toute personne qui pourra permettre à ce spectacle de voir le jour et à nos talents de s’exprimer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les moyens techniques idéaux :

 

Un plateau tournant (étant entendu que je parle dans l’idéal : la rotation désirée pouvant  être un élément du jeu  des comédiens.)

Un rétroprojecteur , ou écran plasma, ou tout autre appareil permettant la projection d’images en fond de scène.

Des effets spéciaux simples, par exemple une machine à fumée dont les vapeurs puissent être parfumées de senteurs gourmandes,

afin d’offrir aux spectateurs un moment de dépaysement et de plaisir qu’ils puissent savourer par chacun des  sens.

 

 

 

                                                                                                                                   

 

 

 

 

 

 


L’histoire :                                                                                                                                                                        

 

Un texte sans intrigue et  pourtant chargé d’histoire.

 

Histoire de la Vie et de sa beauté, et de sa magie

Histoire de l’Homme qui par profit, s’auto-détruit

Histoires vraies d’asservissements, de guerres de tueries

Histoires vraies de montagnes éventrées, pillées, saccagées

Histoires vraies de vies sacrifiées, de cultures étouffées

 

Histoires vraies depuis que l’Homme est Homme

Histoires planétairement vraies, 

Histoires qui de nos jours sont encore vraies…

 

 

(Extraits choisis)

                              

 

                                                                                                                                                                                

 

 

Le Traitement de l’histoire :

 

Une  grande sobriété de décors et de déplacements.

 

Une rotation lente et presque imperceptible (plateau tournant) amènera les comédiens à faire un tour complet de scène

et à se retrouver, en fin du spectacle aux mêmes lieux qu’au départ, dans une posture marquée par l’évolution vêcue.

L’élément principal du décor : Projections lumineuses en fond de scène, à l’intérieur d’un cercle (féminité, Terre nourricière).

Projections qui passeront subrepticement par toutes les couleurs du prisme (arc en ciel, magie de la rencontre des Eléments,

lumière des chakras : roues énergétiques en nous ,captatrices des énergies Divines de l’Univers qui  nous gouvernent).

                                                                                                             

Des looks punkoïdes ,cheveux dressés, cheveux plaqués, têtes bigouditées ,crânes rasés.

Des couleurs vives, des contrastes étudiés.Une plastique de défilé de mode.

·         Les trois femmes composant le rôle de la Femme, seront une blonde, une rousse, une brune , (c’est « La » Femme ,celle qui porte la Vie,

 des sommets de l’Himalaya aux îles Fidji , de Tokyo à Sydney, de Kaboul  à Helsinski… D’ici à partout…)

 Dos a dos et en rotation sur elles-mêmes elle symboliseront un arbre, de manière stylisée et jamais illustrative.

·          L’Esclave, de même, qui parle de sa noirceur de peau, n’aura pas la peau noire. Le texte se suffisant à lui-même,dans la dénonciation de la

ségrégation. Et étant beaucoup plus intense lorsqu’il est ressenti avec une émotion identique par une personne non directement concernée.

Ceci nous amenant aussi à considérer l’esclavagisme (et ses dérivés ) en ce qu’il peut avoir d’international.

Elle évolue par reptations et ondulations.

·         L’Homme, est quant à lui , métis et adopte la posture de méditation des yogis : assis en lotus.

·         L’Argent, lit ses textes à la manière d’un téléscripteur.Personnage neutre et masqué : il informe et n’a  aucune action de jeu avec les personnages,

lesquels ne peuvent que constater et subir la véracité des faits qu’il énonce.

·         L’Accordéoniste  est un personnage à part entière, sa musique n’illustre pas, elle participe et entre en interaction avec le jeu des protagonistes.

Il est le marionnettiste qui prête vie et déclenche les évènements. Sa musique  est également un tour du monde, passant de la musique traditionnelle

russe à des sonorités de partout. Avec une « poussée » de rock hurlant au moment de l’apogée de ce spectacle compilation de styles, composé d’un crescendo frôlant l’insupportable puis d’un décrescendo, ramenant doucement vers la sagesse et l’espoir d’un renouveau amélioré.

  • Les percussions seront jouées par les comédiens eux-mêmes
  • Le texte sera utilisé comme une partition musicale pour du théâtre chorégraphié.

 

 

Une distribution multicolore, afin de souligner l’aspect  universel  de la Vie (depuis l’infinitésimalement petit jusqu’à l’infiniment grand).

Afin  également, devant des actes aussi répréhensibles que l’esclavagisme ou la destruction de  l’environnement (dénégation de l’intemporel ,

par un être temporellement limité) de rappeler  une culpabilité planétaire.

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Au sujet de ma double position de metteur en scène et comédienne.

 

Malgré la difficulté inhérente au fait d’être à l’intérieur d’une situation en en ayant un regard extérieur, j’ai déjà occupé cette double fonction :

création personnelle ‘Les Noces à Cathy’, montée en 1999 à l’Ecole Florent avec 13 comédiens et plusieurs figurants, dont j’occupais le rôle principal de Viviane Baudoin. (L’histoire : une bouchère débarque à l’improviste chez des amis avec 400 invités, pour y marier sa fille…) (lire extraits)

Il est vrai que le soutien de mon professeur d’alors, Michèle Harfaut, m’avait été une aide précieuse.

 

Dans le cas présent, l’Argent ne joue avec personne.

Il est pure information : simple constatation de faits sur lesquels les personnages n’ont aucun pouvoir d’action.

Une sorte de journal télévisé qui annonce ou dénonce, que l’on peut écouter ou ne pas entendre, mais qui est là avec son lot d’horreurs régulières.

 

Le texte pourrait être dit depuis le public, ou projeté sous forme de coupures de journaux silencieuses.

Il sera dit du fond de scène, par un personnage tout de noir vêtu, au visage masqué.

Chacune de ses interventions provoquera une espèce de paralysie, un arrêt sur image dans le jeu des protagonistes.

 

Lors des répétitions le texte sera dit depuis la place du metteur en scène.

Ainsi je garderai toute latitude pour avoir un regard extérieur.

Lors des représentations, ma vision sera inversée : celle de l’arrière…

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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