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Mise en scène de ‘RESTEZ… JE
PARS’ poème scénique de
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Avec, à ce
stade du travail : Magathe Diop dans le rôle de l’Homme. Capucine de Sachy dans le rôle de l’Esclave. Catherine Grajewski
dans le rôle de la Femme texte. Junko Murakami dans le rôle de la Femme geste. Claire Ruppli dans le rôle
de la Femme chant. ??? Vladimir Siliamov ???? l’accordéoniste. Patricia Barberan
dans le rôle de l’Argent et à la mise en
scène. Patrice Laval à la création des costumes et décors. (Cliquez sur les noms pour accès CV)
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L’état
d’esprit : Un travail à la façon tragédie : peu de
mouvements, beaucoup de « face public », accent mis sur la
musicalité et le tempo des mots. Une évocation du chœur antique
:
voix chantées, voix parlées,
canons, polyphonies, effets vocaux…
chorégraphie permanente du groupe sur scène. Un soupçon de théâtre
contemporain : priorité donnée au rythme et à la sonorité de ce qui se dit,
par rapport au signifié. Un sens nouveau et ses émotions propres se recréant de par la présence des corps ,de leurs
interactions, et de leur « lâcher prise » pour ne se laisser
qu’être canal neutre de la transmission . Un travail énérgique,
positif et sans pathos, à la manière de la chanson ‘Marcia baïla’ des Rita
Mitsouko ou du film ‘Priscilla folle du désert’de l’Australien Stéphan Elliott, où si dramatiques puissent être les
faits, toujours l’humour, l’énergie, et l’intense vivacité
de la soif de vivre, l’emportent et donnent le ton. En fait un opéra- punk, un mélange de genres : théâtres,
concerts, défilés de mode, vidéo clips, lieu d’une esthétique acoustique et
visuelle: de l’audiovisuel ! Du montage
vidéo, avec des rushes bien vivants : Inventer une théâtralité dans
un texte sans intrigue, essentiellement riche en « sensations » d’âme. Tour du monde, éloge à la Nature et à sa force de Vie. Mondiale
culpabilité devant l’incommensurable gâchis des ressources vitales.
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L’administratif : Deux projets ‘Restez, je pars’et ‘Astéroïde
productions’ où l’impérieuse nécessité de créer la structure d’accueil
qui sera apte à nous produire. Sous la forme d’une
société ou d’une association ? Les démarches sont déjà en cours
pour trouver la formule la plus adéquate à notre expension. Les aides de
sponsoring et
subventions font également partie de la recherche actuelle,
tant dans les domaines public que privé, que du côté du pur mécénat . Astéroïde ,
structure d’accueil de ce premier spectacle, tremplin à long terme d’une
équipe regroupée autour de mes propres comédies (déjà testées en public). Les Sociétes
contactées : EDF , fondation EDF
, partageant notre engagement vis à
vis du respect de l’environnement et des ressources de la nature.Ainsi
que le Groupe Benetton pour le
partage du même état d’esprit d’un tour du monde inter-racial que celui des images de La Fabrica. Mais
également La Maison de
l’Amérique Latine, pour l’évocation de larges
pans de son histoire : hispanisation, asservissement,
seringueros… Ainsi que Télérama, Nova, Le Crédit Mutuel…
S’agissant
ici des premières demandes
effectuées, sans aucune garantie
quant aux réponses. Seront
toutes bienvenues les offres nouvelles, autant en matière de
financement que de logistique: salles, attaché de presse, vente de la
prestation. Nous
possédons ‘une énergie à revendre’
un texte riche de spiritualité et de sagesse à defendre et
cherchons les moyens qui nous le permettront. Un seul manque cruel l’argent , nous empêche
à ce jour, sans aucune garantie de
la moindre rémunération, de
poursuivre le travail amorcé. Par avance , un GRAND MERCI à toute
personne qui pourra permettre à ce spectacle de voir le jour et à nos talents
de s’exprimer.
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Les moyens techniques
idéaux : Un plateau tournant (étant
entendu que je parle dans l’idéal : la rotation désirée pouvant être un élément du jeu des comédiens.) Un rétroprojecteur , ou écran plasma, ou tout autre
appareil permettant la projection d’images en fond de scène. Des effets spéciaux simples, par exemple une machine à fumée
dont les vapeurs puissent être parfumées de senteurs gourmandes, afin d’offrir aux spectateurs un moment de dépaysement et de
plaisir qu’ils puissent savourer par chacun des sens.
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L’histoire :
Un texte sans intrigue et
pourtant chargé d’histoire. Histoire de la Vie et de sa beauté, et de sa magie Histoire de l’Homme qui par profit, s’auto-détruit Histoires vraies d’asservissements, de guerres de tueries Histoires vraies de montagnes éventrées, pillées, saccagées Histoires vraies de vies sacrifiées, de cultures étouffées Histoires vraies depuis que l’Homme est Homme Histoires planétairement vraies, Histoires qui de nos jours sont encore vraies…
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Le
Traitement de l’histoire : Une grande sobriété de
décors et de déplacements. Une rotation lente et presque imperceptible (plateau
tournant) amènera les comédiens à faire un tour complet de scène et à se retrouver, en fin du spectacle aux mêmes lieux qu’au
départ, dans une posture marquée par l’évolution vêcue. L’élément principal du décor : Projections lumineuses en
fond de scène, à l’intérieur d’un cercle (féminité, Terre nourricière). Projections qui passeront subrepticement par toutes les
couleurs du prisme (arc en ciel, magie de la rencontre des Eléments, lumière des chakras : roues énergétiques en nous
,captatrices des énergies Divines de l’Univers qui nous gouvernent).
Des looks punkoïdes ,cheveux dressés, cheveux plaqués,
têtes bigouditées ,crânes rasés. Des couleurs vives, des contrastes étudiés.Une plastique
de défilé de mode. ·
Les trois femmes composant le rôle de la Femme,
seront une blonde, une rousse, une brune , (c’est « La »
Femme ,celle qui porte la Vie, des sommets de
l’Himalaya aux îles Fidji , de Tokyo à Sydney, de Kaboul à Helsinski… D’ici à partout…) Dos a dos et en
rotation sur elles-mêmes elle symboliseront un arbre, de manière stylisée et
jamais illustrative. ·
L’Esclave, de même,
qui parle de sa noirceur de peau, n’aura pas la peau noire. Le texte se
suffisant à lui-même,dans la dénonciation de la ségrégation. Et étant beaucoup plus intense lorsqu’il est
ressenti avec une émotion identique par une personne non directement
concernée. Ceci nous amenant aussi à considérer l’esclavagisme (et ses
dérivés ) en ce qu’il peut avoir d’international. Elle évolue par reptations et ondulations. ·
L’Homme, est quant à lui , métis et adopte la posture de
méditation des yogis : assis en lotus. ·
L’Argent, lit ses textes à la manière d’un
téléscripteur.Personnage neutre et masqué : il informe et n’a aucune action de jeu avec les personnages,
lesquels ne peuvent que constater et subir la véracité des faits
qu’il énonce. ·
L’Accordéoniste
est un personnage à part entière, sa musique n’illustre pas, elle
participe et entre en interaction avec le jeu des protagonistes. Il est le marionnettiste qui prête vie et déclenche les
évènements. Sa musique est également
un tour du monde, passant de la musique traditionnelle russe à des sonorités de partout. Avec une
« poussée » de rock hurlant au moment de l’apogée de ce spectacle
compilation de styles, composé d’un crescendo frôlant l’insupportable puis
d’un décrescendo, ramenant doucement vers la sagesse et l’espoir d’un
renouveau amélioré.
Une distribution multicolore, afin de souligner l’aspect universel
de la Vie (depuis l’infinitésimalement petit jusqu’à l’infiniment
grand). Afin également, devant
des actes aussi répréhensibles que l’esclavagisme ou la destruction de l’environnement (dénégation de
l’intemporel , par un être temporellement limité) de
rappeler une
culpabilité planétaire.
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Au sujet de
ma double position de metteur en scène et comédienne. Malgré la difficulté inhérente au fait d’être à l’intérieur d’une
situation en en ayant un regard extérieur, j’ai déjà occupé cette double
fonction : création personnelle ‘Les Noces à Cathy’, montée en 1999 à
l’Ecole Florent avec 13 comédiens et plusieurs figurants, dont j’occupais le
rôle principal de Viviane Baudoin. (L’histoire : une bouchère débarque à
l’improviste chez des amis avec 400 invités, pour y marier sa fille…) (lire
extraits) Il est vrai que le soutien de mon professeur d’alors, Michèle
Harfaut, m’avait été une aide précieuse. Dans le cas présent, l’Argent ne joue avec personne. Il est pure information : simple constatation de faits
sur lesquels les personnages n’ont aucun pouvoir d’action. Une sorte de journal télévisé qui annonce ou dénonce, que l’on
peut écouter ou ne pas entendre, mais qui est là avec son lot d’horreurs
régulières. Le texte pourrait être dit depuis le public, ou projeté sous
forme de coupures de journaux silencieuses. Il sera dit du fond de scène, par un personnage tout de noir
vêtu, au visage masqué. Chacune de ses interventions provoquera une espèce de
paralysie, un arrêt sur image dans le jeu des protagonistes. Lors des répétitions le texte sera dit depuis la place du
metteur en scène. Ainsi je garderai toute latitude pour avoir un regard
extérieur. Lors des représentations, ma vision
sera inversée : celle de l’arrière…
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